Entretenir vos conduits de cheminée s’avère indispensable. Cela relève à la fois d’une question d’efficacité et de sécurité ainsi que du confort des résidents du logement. Dans ce sens, un raclage annuel doit être exécuté. Toutefois, vous pouvez vous poser des questions sur la planification et la réalisation de cette opération. Les lignes ci-dessous se proposent de vous apporter des précisions sur ces interrogations.
La fréquence de nettoyage idéale
Selon la loi, le ramonage doit obligatoirement être réalisé aux moins deux fois par an. La première doit correspondre à la saison d’usage de l’équipement. La seconde quant à elle doit être faite sur une période qui vient avant l’hiver. Si vous voulez en savoir davantage, le mieux serait de faire appel à un artisan ramoneur expérimenté. Par ailleurs, l’exécution d’un tel entretien doit tenir compte du savoir-faire d’un artisan qualifié et certifié.
L’obtention d’une attestation
L’indemnisation en éventuel sinistre nécessite la possession d’un certificat de ramonage. C’est ce que préconisent la plupart des assureurs. C’est un document leur prouvant que nettoyage a bien été fait avec succès. Concernant son acquisition, il n’y a aucune inquiétude à faire. Il vous sera directement transmis par l’artisan ayant fait le désencrassement. Vous pouvez alors voir ce pour quoi cette opération doit impérativement être réalisée par un professionnel. Toutefois, cela ne vous empêche pas de ramoner vous-même votre cheminée en complémentarité. Notamment en mi- saison afin d’assurer votre sécurité.
Le choix du kit d’entretien
Quand vous prévoyez de faire appel à un ramoneur pour nettoyer votre cheminée, cet expert utilisera obligatoirement un hérisson. C’est d’ailleurs son principal outil de travail. Instrument manuel, il permet de brosser les parois internes de votre système de chauffage à bois. C’est avec cet objet que le goudron et les dépôts accumulés dans les conduits se décollent. Il existe en outre sous différentes formes et dimensions. Ses matières et sa fabrication peuvent aussi varier pour s’ajuster à chacune des installations disponibles. À cet effet, pour un conduit traditionnel en béton, il est recommandé d’utiliser un hérisson en acier. Pour les boisseaux en briques, faites recours à un modèle en inox ondulé. Et s’il s’agit d’un tubage en métal, optez pour une brosse en nylon ou en polyéthercétone.
À qui reviennent les coûts de ramonage ?
Certes, l’obligation de ramoner revient aux propriétaires du logement. Toutefois, c’est à l’utilisateur et au locataire que cette charge doit revenir. Elle peut être assurée directement par celui-ci de manière singulière ou faire partie intégrante des loyers. En cas de copropriété, cette charge revient au syndicat, mais seulement en ce qui concerne les canalisations collectives. Celles liées aux tubages individuels doivent être prises en charge par les occupants du logement.
À savoir que plusieurs plateformes sur internet peuvent vous permettre de demander un devis. Vous y trouverez également d’autres renseignements relatifs à la réalisation d’un ramonage.
En ce qui concerne le tarif, il faut prévoir entre 50 et 90 euros en fonction de la technique utilisée. Considérée comme le plus avantageux, l’intervention par le haut implique la montée du spécialiste sur le toit. Le prix peut alors de voir grimper qu’une dizaine d’euros par rapport à un raclage par le bas.