Les mairies et les collectivités territoriales ont à leur charge le bon entretien du mobilier urbain. En font partie les poteaux de voirie, souvent mis à mal par les conducteurs ou les intempéries. Le remplacement d’un poteau de voirie est une dépense importante pour les collectivités : pourquoi optent-elles pour le redresse-poteau ?
Pourquoi le redresse-poteau de voirie est-il économique ?
Dans le cadre de son obligation du maintien en l’état du mobilier urbain, la commune doit veiller à conserver les poteaux de voirie en fonction. En pratique, cela signifie intervenir lorsqu’un potelet est tordu par un automobiliste négligent, à la suite d’intempéries ou d’actes de vandalisme.
Un poteau de voirie tordu ne peut en effet pas assurer ses fonctions principales : gestion de l’espace public, signalisation routière ou protection des usagers. Pire, il représente un risque pour la sécurité des usagers : passants contraints de marcher sur la route ou voiture qui doivent se déporter sur la voie opposée pour éviter l’obstacle.
À ce titre, lorsqu’un poteau de voirie est endommagé, la collectivité territoriale doit procéder à sa remise en l’état. Auparavant, l’unique solution consistait à remplacer le matériel défectueux. Le remplacement d’un poteau de voirie (qui coûte, neuf et à l’unité près de 300 euros) engendre des dépenses annexes :
- Rétribution des agents publics.
- Location de la logistique et intervention du génie civil.
- Ciment, sable et autres matériaux.
Face à ces frais considérables pour les collectivités territoriales, on a vu de nombreuses communes se tourner vers la technique du redresse-poteaux.
Le redresse poteau de voirie : comment ça marche ?
Le redresse-poteaux est un dispositif hydraulique qui peut être manipulé, mis en place et actionné par un seul agent public et en toute sécurité. Son système de vérins permet d’appliquer une force importante sur le poteau, ce qui offre de le redresser sans avoir besoin de le remplacer.
Le redresse-poteaux s’installe en quelques minutes et évite de devoir faire intervenir une logistique lourde, de bloquer une route ou de faire intervenir plusieurs agents publics simultanément. Grâce à ce dispositif, un potelet de voirie est remis en l’état en trois à dix minutes. C’est également une solution écologique, qui fonctionne avec une huile biodégradable (pour les bons modèles de redresse-poteaux). Par ailleurs, il évite de devoir faire intervenir une logistique lourde et réduit considérablement les émissions polluantes qui résultent des opérations de remplacement : carburant des camions de travail, acheminement des matériaux et production d’un nouveau poteau de voirie de remplacement.
Le redresse-poteaux s’adapte à tous les types de potelets, de poteaux de signalisation et de panneaux de la voirie. Certains modèles peuvent même être utilisés sur les croix de saint André. Ainsi, une collectivité territoriale ou un regroupement de communes peut n’utiliser qu’un seul dispositif et garantir le bon état de l’intégralité de son mobilier urbain.
Pour choisir le bon redresse-poteaux, il faut vérifier que le produit est accompagné d’une garantie de plusieurs mois et que le dispositif a été fabriqué en France. Idéalement, le redresse-poteaux doit être livré avec ses accessoires d’adaptation et ses outils de fonctionnement : pompe à main, flexibles, chaînes de bridages et un ou plusieurs bidons d’huile.
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