L’éclaircissage des arbres fruitiers est une pratique très courante dans le domaine de l’arboriculture. Il consiste à supprimer l’excès de fruits et les produits jugés trop petits. Cette opération a principalement deux finalités. D’une part, elle permet d’améliorer la qualité de la récolte. D’autre part, elle prévient l’affaiblissement précoce de l’arbre qui en fait l’objet. Dans cet article, nous allons aborder les points essentiels à retenir sur ce procédé.
Pour quelles raisons procède-t-on à l’éclaircissage des arbres fruitiers ?
Pour les non-initiés, il parait anodin de réaliser l’éclaircissage des arbres fruitiers. En effet, cette pratique est contradictoire face à la volonté de récolter un maximum de fruits au moment de la cueillette. Cependant, on a recours à cette technique dès le plus jeune âge de l’arbre.
L’éclaircissage consiste à décharger les branches de sorte à éviter qu’elles ne se cassent en raison de l’excès de fruits. Les autres pourront alors bénéficier des éléments nutritifs dont ils ont besoin. En conséquence, les fruits que produira l’arbre seront plus goûteux, plus colorés et auront une taille plus importante. Par ailleurs, il restreint les risques de maladies et les ravageurs (les parasites et les rongeurs) qui se logeraient entre les fruits serrés.
En outre, il s’agit d’un bon moyen pour lutter contre la surproduction et pour garantir, en revanche, la qualité du rendement. L’éclaircissage est aussi pratiqué pour se prémunir contre le phénomène d’alternance, c’est-à-dire l’inconstance de la récolte pour les années à venir.
Pour l’éclaircissage de vos arbres, nous vous conseillons de faire appel à un élagueur professionnel comme https://www.elagueur-paysagiste-ardennes.fr/ . Grâce à son expertise, sa compétence et les ressources dont il dispose, il ne peut que vous garantir un travail de qualité.
Quel est le moment indiqué pour pratiquer l’éclaircissage des arbres fruitiers ?
L’éclaircissage des arbres fruitiers s’effectue en deux fois. La première intervention a lieu après la chute physiologique des fruits. Ce phénomène survient pendant les mois de mai et de juin. Durant ces périodes, les fruits qui sont en surnombres tombent d’eux-mêmes. Il s’agit en l’occurrence de ceux qui n’excèdent pas 1 à 1,5 mm de diamètre. En outre, les fruits malades, trop petits, mal formés ou endommagés seront éliminés en priorité.
On attendra que les branches soient surchargées et que les fruits atteignent une taille de 20 mm et 30 mm avant la seconde intervention.
Pour les poiriers et les pommiers, l’éclaircissage est obligatoire. Pour certaines espèces comme les abricotiers et les pêchers, dont les fruits sont plus légers, cette opération reste facultative. Lorsqu’il est jugé pertinent, on procède au retrait des fruits. Par contre, si le doute s’installe, l’idéal est de solliciter les conseils d’un expert en arboriculture comme l’élagueur professionnel.
Comment éclaircit-on les arbres fruitiers ?
Principalement, on distingue trois techniques d’éclaircissage des arbres fruitiers. D’une part, il a l’éclaircissage manuel ; d’autre part, l’éclaircissage mécanique et enfin, l’éclaircissage chimique.
L’éclaircissage manuel est la méthode la plus conventionnelle. Elle implique le retrait des fruits à la main. C’est une opération particulièrement fastidieuse en plus d’être coûteuse. Quant à l’éclaircissage mécanique, les pédoncules des fruits seront coupés au moyen d’un sécateur. Cet outil devra néanmoins être désinfecté avant son utilisation. Dans ces cas de figure, on priorisera la suppression des fruits malades ou mal-formés. Toutefois, on peut envisager le retrait de ceux en bonne santé lorsqu’ils sont en trop, serrés les uns contre les autres ou lorsqu’ils rentrent en contact. En ce qui concerne l’éclaircissage chimique, il est exclusivement réservé aux arbres dont les fruits mesurent entre 5 et 20 mm de diamètre. Comme son nom l’indique, l’éclaircissage se fait au moyen d’un agent chimique. Malgré que l’utilisation excessive de ce produit nuise à l’environnement, sachez qu’elle présente certains avantages. En effet, il empêche la prolifération des parasites, la floraison devient plus régulière et les risques d’alternance sont réduits.